Collectif VLAN

Blog du collectif


Faustine Beuve, Sarah Chantrel, Elsa Le Calvez-Amsallem, Sylvain Le Quéméner 

Le collectif VLAN rassemble des plasticiens, scénographes et designers. Du coté du scénario et de la théâtralité, nos réalisations font appel à l'imaginaire, laissant au spectateur de multiples approches possibles. Produire collectivement est pour nous l'occasion de confronter nos pratiques respectives autour d'une idée commune. Notre groupe explore différents médiums – l'image, le design d'objet, l'installation, la vidéo – et réfléchit à leur intégration dans l'espace d'intervention. L'environnement du lieu de l'exposition est souvent déterminant.

Puisque la terre est plate, exposition du 21 janvier au 29 mars 2014 à la MJC du Grand Cordel
« Puisque la terre est plate » questionne la spatialisation du support de projection de l’image cinématographique. L’installation consiste à ajouter au support une ou plusieurs  dimensions. L’image ainsi projetée se voit altérée dans le but d’en modifier – d’en augmenter – la perception.



> Bivouac sur la lune, exposition du 3 au 20 octobre 2013 au Bon accueil

" Pendant de l'exposition «Cataclysme», «Bivouac sur la Lune», dont le titre se réfère directement à l'ouvrage du même nom de Norman Mailer, explore une société hypothétique construite par les survivants d'un cataclysme planétaire. 

Ils nous plongent dans une imagerie anticipatrice de ce que pourraient être nos vies où l'alternatif doit vaincre le survivalisme outrancié, pour laisser place à une certaine poésie du renouveau dans un paysage hostile, dévasté et déserté."



Elsa le Calvez-Amsallem, Ce sont les actions qui créent les rêves et non l’inverse, 2013. Encre de Chine et Blanc de Meudon. 330 x 155 cm



Faustine Beuve, Veduta 1, Veduta 2, Veduta 3, 2013. Peinture acrylique mat, vernis mat, dalles de sol OSB. 30cm de diamètre. Not to be continued, 2013. Balsa, carton gris, gouache, acrylique, vernis, médium et matériaux



Sarah Chantrel, Dispositif de troc, 2013. Installation évolutive, ensemble de quatre éléments en bois, terre cuite et registre. Dimensions variables.



Sylvain Le Quéméner, La psychologie des machines, 2013. Photos, collages, et divers objets. Dimensions variables.

> Cataclysme 2/2, exposition du 21 nov. au 21 déc. 2012 à l’EESAB site de Rennes. Biennale Off 
Pour cette exposition sur la notion de Cataclysme, chaque membre du collectif a choisi de se positionner individuellement et dans une dimension singulière. Différents médiums se trouveront confrontés sous des angles et des approches varié et s’enrichiront mutuellement. Chaque pièce ou série sera le résultat d’une ré-appropriation du thème par chacun de ce moment, pour l’instant fictionnel, et de ses enjeux. Anticipation, émergence d’un espoir nouveau, survivalisme, constat de l’état d’un environnement à reconquérir, poétique de l’effacement, de l’oubli, de la mémoire… autant de scènes et de notions seront investies et developpées dans ce nouveau projet.
 



 

 
Elsa Le Calvez- Amsallem, “Il est dit que la fin c’est toujours le début”, 2012.
150 x 320 cm. Encre de chine sur papier. Prise de son : terrain vague plaine de Baud, Rennes.
Le terrain vague, espace vide, déserté, détruit, lieu de projection, du désir, du possible. La fin de notre monde pour un autre, révolution, destruction positive, reconquête. Liberté.




Sarah Chantrel , le foyer, la cuisinière, 2012.
40 x 35 cm, 90 x 57 cm. Tige d’acier, tôle pleine, tôle perforée.
 


Sylvain Le Quéméner, Eric Tabarly, Ayrton Senna, Bref “Pour la France un motif e fierté “, 2012.
Acrylique sur béton, 100 x 100 cm.

 
Faustine Beuve, Série Génésis, 2012.
Acrylique bâtiment sur couverture militaire. Dimensions variables.
 
> Cataclysme 1/2, exposition en appartement, le 7 juillet 2012, Rennes.


Cataclysme 1 / 2 est le premier volet d'un ensemble de deux expositions initiées par le collectif VLAN.

Sarah Chantrel



Genesis - # 1, Faustine Beuve


Tabarly, Sylvain Le Quéméner


Camille Auguste
Projet présenté : Horizons, Elsa Le Calvez-Amsallem, vidéo 2012.
Prise de vue du terrain vague pleine de Bault, Rennes, Carl Denot, extraits vidéo des explosions, Zabrisky Point de Michelangelo Antonioni, 1970, enregistrement sonore, extrait d'Hamlet-Machine d'Heiner Müller 1977.



Un vide, une absence, un trou, le calme.
Une explosion.
Détruire, une émeute, la révolte, une insurrection.
La fin de notre monde pour un autre monde possible ?
Est-elle à venir ? A-t-elle déjà eu lieu ?
Est-ce une projection ou une réminiscence ?


> L’aventure c’est l’aventure du 7 au 18 novembre 2012, galerie du 48, 48 boulevard Villebois Mareuil, Rennes.

Participants : Faustine Beuve, Corentin Cannesson, Thomas Cartron, Sarah Chantrel, Romain Coquelin, Thomas Dellys, Aurélien Georgeault, Anna Kobylarz, Elsa Le Calvez-Amsallem, Damien Le Dévédec, Sylvain Le Quéméner, Carl Phelipot.


« L’aventure c’est l’aventure » est un projet d’exposition initié par le collectif VLAN. Il est né de la volonté de convier différentes identités artistiques à réfléchir autour d’un point de départ commun. Le mode opératoire de ce projet a été de confier un kit à chaque artiste. Il se compose de deux éléments : un parpaing ( L 50 x l 15 x H 20 cm) et d’une épreuve argentique polaroïd prise par nos soins dans notre environnement proche.


Notre intérêt est, ainsi, de confronter les pratiques de chacun et de voir l’impact qu’aura un tel processus de création.

Projet du collectif Vlan :











> Les Bonnes manières, lieu d'exposition Standards, du 22 au 26 novembre 2011, Rennes. Organisé avec le soutien de l’EESAB-site de Rennes



Déterminés à confronter nos pratiques respectives, nous avons élaboré un procédé de création collective pour lequel chaque pièce produite individuellement est déterminante pour la suivante.


Sylvain Le Quéméner, Sans titre


Camille Auguste, Super.


Faustine Beuve, Podium.


Elsa Le Calvez-Amsallem, Traces.


Sarah Chantrel, Mobilier WKW#1.


Projet présenté : Traces, édition papier, tirages noir et blanc argentiques, 2011.











Intérieur du Kit de l'anonyme


> Intact, galerie Brigitte Industrie, l'Elaboratoire, du 20 au 29 juin 2011, Rennes.
 
Cette exposition est née d'une envie commune de l'association Rhézome et du collectif VLAN de travailler autour d'une même problématique. La rencontre avec Brigitte Industrie à l'Elaboratoire nous a permis de réaliser ce projet qui aboutit aujourd'hui à l'exposition Intact. Ce lieu est le point de départ. L'une de ses particularités est qu'il pourrait être voué à disparaître. Un projet immobilier contraindrait l'Elaboratoire à quitter les lieux, mettant en péril cet espace de vie et de création artistique. Cette disparition devient source de créations collectives et personnelles, abordant les thèmes de la menace et de la précarité, ou encore de la trace, du souvenir et de la mémoire.

Projet présenté : Point barre #1, #2, #3, #4, accumulation d'objets récupérés, 2011.



"- Équilibre, translation, déplacement, dérive, le cul entre deux chaises, changement,

disparition, remerciement, excursion, migration, mutation, déroute, flottement, transfert,

transit, autre dénouement, incertitude, fin, suite, au revoir et à bientôt, éventuellement :

trivialité, on reviendra mais plus forts et plus nombreux, back back dans les patates,

voyage, la croisière s'amuse, good bye Marylou


(Il pourrait continuer longtemps)

Merci à maman sans qui je ne serais pas là ce soir.

- bouleversement, rectification, remaniement, métamorphose, hello goodbye,
revirement, ballotage, transformation, menace, peut-être retournement de
situation, variation, transmutation, modification, la caque sentirait-elle le hareng?

- La caque sent toujours le hareng."












> Exposition à l'espace CROUS/Rue St Hélier, mars 2011.


Travail à partir de la rue St Hélier, rue dans laquelle se situe le lieu d'exposition.
A partir d'un épuisement de la rue, au moyen de listes, nous faisons différentes propositions artistiques...Qu'est ce qui fait ville? Qu'est ce qui constitue une rue?

"Noter ce que l'on voit. Ce qui se passe de notable. Sait-on voir ce qui est notable? Y a-t-il quelque chose qui nous frappe? Rien ne nous frappe on ne sait pas voir."
Georges Perec Espèces d'espaces




Des listes sonores et visuelles s'entrecroisent laissant à imaginaire du spectateur la possibilité de créer du sens entre ces éléments dissociés. Inventer son propre scénario, sa propre histoire.